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Den Den Town

2012/05/14

Hier, nous nous sommes promenés dans le Den Den Town. Nous étions partis de bonne heure, sachant que la plupart des commerces au Japon ouvraient vers dix heures.

Deux heures à l’avance, nous marchions dans les rues afin de faire un peu de repérage, après le déjeuner japonais peu dispendieux (500 yens pour un buffet matinal) que nous avions mangé. Nous fûmes interrompus par des appels successifs de la nature. Quand l’estomac n’est pas habitué, il ne faut pas trop s’éloigner! 🙂

Après être retourné à l’hôtel, nous trouvâmes les boutiques, qui étaient en fait presque en face de notre hôtel. Le problème, c’est qu’il était tôt et que tout était fermé. Nous marchâmes donc plutôt loin, jusqu’à atteindre un quartier moins pas du tout touristique. Nous allâmes dans des ruelles peuplés de japonais plus démunis et qui se promenaient rapidement à pied et à bicyclette comme s’ils étaient dans le film Le Temps (In Time). À croire que leur compteur de temps était près de zéro!

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Nous ne cadrions vraiment pas bien dans le décor, même si personne ne portait attention à nous. Nous trouvâmes donc une sortie à ce labyrinthe, espérant que nous étions revenus sur notre rue initiale, ce qui fut heureusement le cas. En chemin, nous vîmes un 100 yen shop et avons osâmes y aller pour acheter des raffraîchissement. Jus de fruits pour Émilie et thé latté pour Éric, plus du chocolat en prime. Et c’était reparti. Nous retournâmes vers notre hôtel, passant au travers des japonais qui étaient de plus en plus nombreux sur les rues.

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Ils circulaient sur les trottoirs, à pied comme en vélo. Certains marchaient dans les zones de vélo et d’autre roulaient dans les zones piétonnière. Les feux de circulation, pour certains, semblaient optionnels. Et quand le feu était vert, c’était autant le tour des piétons que des automobiles qui tournent sur le passage piéton. C’était un peu déstabilisant pour nous, qui pensions que les japonais étaient des personnes organisées.

À certains endroits dans la ville, il y avait une odeur d’urine. Il y avait aussi quelques papiers par terre, même si rien n’était comparable à Québec. Nous vîmes un clochard asiatique se promener un peu partout, ignoré de tous. C’était un peu bizarre de le voir au milieu des personnes en habit pour aller travailler.

De retour dans le quartier des geeks, les boutiques étaient encore fermées. Nous apprîmes, en cherchant plus tard sur Internet, qu’en fait, ça ouvrait à onze heures. Nous attendîmes dans le lobby de l’hôtel et nous y rendîmes par la suite.

Nous passâmes devant un café couvert de dessins d’animes qui n’ouvrit jamais ses portes de la journée. C’était d’ailleurs le cas de plusieurs boutiques, leur porte métallique laide faisant contraste avec les boutiques voisines.

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Évitant d’entrer dans les commerces les plus libidineux, nous commençâmes notre visite de boutiques en série une heure plus tard…

From → Japon, Osaka

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